15/12/2023
Dans un monde numérique en perpétuelle mutation, les usages évoluent, obligeant les organisations et leurs DSI à s’adapter en permanence pour répondre à leurs enjeux d’attractivité, de compétitivité, de développement durable ou de souveraineté. A ce titre, les Systèmes d’Information se doivent d’être soutenus par des infrastructures et applications à la fois innovantes et performantes, qui soient agiles et flexibles, mais également résilientes sur la durée.
La démarche SRE (Site Reliability Engineering), ou ingénierie de la fiabilité des sites, est née de ce besoin de fiabilité et de fluidité de la production informatique. En cherchant à anticiper les problèmes, à traiter au plus vite tout événement survenant sur le SI, et à minimiser au maximum l’intervention humaine quand l’automatisation est possible, cette approche vise avant tout à garantir la disponibilité et la qualité des services rendus aux utilisateurs. Ainsi, les organisations peuvent se concentrer pleinement sur leurs enjeux métiers.
L’automatisation occupe une place centrale dans la recherche de fiabilité et de résilience du SI portée par le SRE. L’objectif est double : diminuer le besoin d’intervention humaine pour réduire le risque d’erreur, et améliorer la réactivité en cas d’aléas.
Cela passe par l’industrialisation maximale des services et des tâches opérationnelles, y compris des gestes d’exploitation en production, pour in-fine contribuer à une gestion « Zero Touch » d’un « Run Zero Crise » : automatisation des déploiements, MEP, tests et retours arrière, robotisation des gestes manuels et procédures, automatisation du traitement des incidents, mise en place de services autoscalables et autoréparables, chaos engineering, …
La démarche SRE embrasse nativement les grands principes du DevOps, par sa quête constante d’agilité et de maîtrise du bout en bout. En favorisant les interactions et la collaboration par l’abrogation des silos organisationnels, en créant des responsabilités partagées au sein d’équipes pluridisciplinaires, et en intégrant les contraintes d’exploitation dès les phases de conception, elle contribue au rapprochement du développement et des opérations dans une vision orientée « métier » et dans un objectif commun de fiabilité.
Une approche orientée DevSecOps permet d’élargir ces considérations à la prise en compte de la cybersécurité, en incluant les exigences de sécurité dès le démarrage des projets puis de manière automatisée tout au long du cycle de vie des infrastructures et applications (Security by Design, Shift Left Security, Security as Code, …), pour une identification et un traitement au plus tôt des risques et vulnérabilités.
Un système ne peut être fiable que s’il est observable. C’est pourquoi la démarche SRE accorde une place cruciale à la mise en œuvre d’une visibilité temps réel la plus fine possible sur la production, alliant détection précoce des problèmes et amélioration continue. Une observabilité de bout en bout, qui repose sur la collecte massive et l’agrégation constante des données issues des infrastructures et applications du système, et qui rapproche les 3 dimensions associant « objectifs de performance » et « croissance business » : l’expérience utilisateur, les besoins métiers et les métriques techniques.
Cette corrélation place l’observabilité comme un élément essentiel du service rendu, s’appuyant sur une métrologie complète, et offrant une vue d’ensemble propice à l’innovation et à l’amélioration des performances du système d’information.
Ainsi, par la combinaison de toutes ces orientations, l’adoption d’une démarche SRE contribue avant tout à renforcer la fiabilité des systèmes au service de l’expérience utilisateur et des enjeux métiers.
Son approche proactive permet d’améliorer la gestion des aléas, en agissant à la fois sur la prévention des incidents, la réactivité en réponse aux perturbations et la minimisation des temps de résolution. En parallèle, par sa grande adaptabilité face aux changements, le SRE favorise l’évolutivité des services et l’innovation, pour s’adapter aux besoins changeants de l’organisation tout en maintenant une efficacité opérationnelle optimale.
Enfin, le SRE induit un changement de paradigme dans la gestion des coûts, passant d’une philosophie de réaction à une philosophie d’anticipation. En optimisant les ressources et processus, en diminuant les incidents et en automatisant massivement les services, les besoins d’interventions humaines sont réduits, et les coûts d’opérations et d’exploitation sont également atténués. Les moyens peuvent alors être recentrés vers des sujets technologiques ou stratégiques.
Bien plus qu’une méthodologie, le SRE n’est pas non plus une solution figée et universelle. C’est une démarche qui se veut flexible, adaptable aux besoins et contraintes spécifiques de chacune des organisations, qui peuvent agir sur le niveau de maturité à atteindre et le rythme d’adoption à appliquer.
Aussi, Hozzeo Group peut accompagner les entreprises et collectivités dans leur transformation et leur appropriation de la démarche. Plus largement, l’écosystème Hozzeo Group place le SRE au cœur même de son engagement. Décliné à l’échelle de chacun de ses Cabinets de Conseil, il se manifeste par une combinaison d’expertises techniques pointues, associées à une compréhension approfondie des infrastructures et services, ainsi qu’une attention constante portée à l’industrialisation, la sécurisation et la fiabilisation des systèmes.
A travers ses entités Infra & Cloud, Network, Cybersecurity et Data, Hozzeo Group met à disposition de ses clients sa vision à 360° du Système d’Information, pour un accompagnement technique, fonctionnel et organisationnel complet, centré sur la vision utilisateur et la valeur Métier.
© 2023 Hozzeo Group | Mentions légales | Politique de confidentialité | Site réalisé par des pandas créatifs